Haaa !! La joie du printemps et le pollen chatouillant nos petits nez innocents. Cette douce perspective de l’éternuement durant nos promenades en campagne et le jolie paquet de mouchoir greffé à nos mains.
Nous devons tout ceci au sujet de discussion de ce 12 décembre : Les allergies.
Les allergies sont les plaies des mammifères (car oui l’homme n’est pas le seul à devoir les subir). Nous les devons pour les plus connues à un type d’immunoglobuline, IgE découverte en 1966 par Kimishige Ishizaka.
Une allergie ou hypersensibilité est un dysfonctionnement de notre tendre système immunitaire qui identifie des substances normalement sans danger comme des envahisseurs nuisibles. On nomme ces substances “allergènes”.
On distingue plusieurs types d’hypersensibilité. La première (type 1) est la plus connues, elle survient très rapidement lorsque nous sommes en contact des allergènes. Notre corps produit alors des IgE afin de lutter contre.
Ne maudissez pas trop vite les IgE car malgré leur forte implication dans les allergies, elles ne sont pas là que pour ça. En effet, elles sont également impliquées dans les mécanismes de défense face aux infections parasitaires.
Certains d’entre vous ont dû remarquer une augmentation des allergies dans la population. En effet, plusieurs facteurs favorise l’apparition de ce phénomène atopique tels que les infections respiratoires, la dose d’exposition aux allergènes, l’état nutritionnel et la pollution.
L’hypersensibilité de type 2 et 3 ne sont pas médiées par l’IgE mais par les IgG ou IgM. Le type 2 est la conséquence de la destruction de la cellule elle-même alors que le type 3 provoquées en présence du complément et des neutrophiles par la présence de l’antigène. L’hypersensibilité de type 4 est induite par des lymphocytes T sensibilisés dans un tissu.
Comme nous l’avons mentionné au début de cette article, lgE est exprimée par les mammifères. Ainsi, l’homme pouvant être allergique au chat, l’inverse s’avère tout à fait possible. L’équipe de …. de l’Université de médecine Vétérinaire de Washington ont montré que nos animaux de compagnie préférés peuvent être allergiques à certaines protéines qui se trouvent dans les squames de la peau et des cheveux. Les squames sont de fines lamelles microscopiques qui peuvent être transportées par l’air et ainsi entrer dans les membranes des poumons provoquant les symptômes allergiques. Le mécanisme est donc le même pour nos confrères mammifères et l’homme.
Rédigé par Jenny Y.
Références:
https://news.nationalgeographic.com/2015/04/150411-dogs-cats-allergies-science-pets-animals/
http://www.medecine.ups-tlse.fr/dcem1/immunologie/hypersensibilite%20DFGSM-3%202012%202013.pdf
http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2003x037x004/HSMx2003x037x004x0471.pdf