Un organe artificiel

Comme promis nous parlerons en ce 15 décembre, d’une technique qui découle des cellules IPs (mais pas que) : les organoïdes.

Les organoïdes sont des mini-organes en 3 dimensions créés à partir d’une ou plusieurs cellules précurseurs d’un tissu, de cellules souches embryonnaires ou de cellules IPs. Ainsi, dans le milieu adéquat, ces cellules peuvent s’auto-organiser, notamment grâce à leurs propriétés d’auto-renouvellement et de différenciation.

En 2008, l’équipe de Yoshiki Sasai ont démontré que les cellules souches peuvent être agrégées en cellules neurales qui s’auto-organisent en différentes couches. Elles ne donnent pas un joli cerveau avec toutes ses circonvolutions mais forment un amas de cellules. La particularité de cet organoïde est de posséder une partie de la fonctionnalité de l’organe, c’est-à-dire d’avoir des cellules qui communiquent entre elles, mais dépourvues d’afflux sanguins, elles n’ont pas accès aux nutriments ni à l’oxygène essentiels à leur croissance.

Ainsi, au cours de ces dernières années, la formation de différents organoïdes s’est grandement développée. On peut trouver différents types d’organoïdes tels que celui du cerveau, de la thyroïde ou encore l’organoïde intestinal.

Cette technique apporte une nouvelle catégorie de modèle humain d’étude pour certaines maladies.

Rédigé par : Jenny Y.

Références :

http://presse.inserm.fr/un-intestin-humain-fonctionnel-reconstitue-a-partir-de-cellules-souches/25781/

http://www.genethique.org/fr/les-organoides-un-outil-au-service-de-la-recherche-65560.html#.WjKLZRnjLqA