CARTE D’IDENTITÉ
Le diable cornu Moloch horridus est un petit Agamidé endémique de l’Australie.
Habitat : le diable cornu apprécie les environnements arides de l’Australie, et occupe une large aire de répartition allant de l’Australie Occidentale au Sud-Ouest du Queensland, en passant par l’Australie Méridionale et le Territoire du Nord.
Taille : ce petit agame mesure entre 15 et 18 cm, les femelles étant plus grosses que les mâles.
Mode de vie : le diable cornu vit dans les environnements chauds et arides où il se nourrit exclusivement de fourmis, devant en engloutir jusqu’à 700 par jour pour subvenir à ses besoins.
CE QU’IL FAUT RETENIR SUR L’ANIMAL EN QUESTION POUR DRAGUER… OU PAS
Ce petit diable est un véritable Bear Grylls du désert. Son corps s’est adapté pour un seul et unique but : la survie dans l’Outback.
Il possède un véritable équipement pour dissuader ses prédateurs. Son corps hérissé de longues piques ainsi que sa fausse tête hérissée à l’arrière de son cou lui donnent l’apparence d’une véritable boule de piques, guère appétissant pour les prédateurs. Il peut également gonfler son corps afin de paraitre plus gros et mettre en avant ses piques pour paraitre plus menaçant.
Et enfin, si son apparence de char d’assaut ne suffit pas à dissuader un éventuel gourmand, le diable cornu sort son arme secrète : il envoie du sang toxique et irritant par ses yeux sur son agresseur ! Cela lui donne généralement le temps de s’enfuir loin de son assaillant.
Outre son talent pour échapper aux prédateurs, le diable cornu est exposé à un autre ennemi, plus difficile à dissuader que des adversaires : la sécheresse. Là encore, le diable cornu fait fort. Ses écailles sont creusées de sillons, parcourant le long de son corps jusqu’à sa gueule. Lorsque il trouve une petite flaque d’humidité, il lui suffit de mettre une patte dans cette flaque et ses écailles prennent le relais. En effet, l’eau remonte le long de ses sillons par capillarité jusqu’au coin de sa gueule, lui permettant de boire plus efficacement sans même se baisser.
Sources :