FLAMIGEL® : le gel cicatrisant 

Si tu tombes devant tous tes amis, le FLAMIGEL® est là pour te sauver. Par contre, il pourra seulement aider à la cicatrisation de ta plaie, rien ne pourra être fait pour les dégâts psychologiques. En effet, ce gel traite les petites plaies et les brûlures superficielles. Plus précisément, il est utilisé pour les petites coupures, les éraflures, les brûlures superficielles. De plus, il aide à restaurer la peau après une thérapie au laser, une cryothérapie, une épilation à la cire, une peau craquelée ou des plaies par frottement.

Pour ce faire, le FLAMIGEL ® est un gel colloïde composé d’arginine, d’Hydrocolloïdes et d’une matrice hydrogel (ou dit vulgairement un « gel spongieux »). Ses composés lui permettent une utilisation polyvalente sur différents types de plaies. 

Lorsqu’il s’agit d’une plaie sèche, la matrice hydrogel présente dans le médicament libère progressivement de l’eau, afin de réhydrater la plaie. Cette réhydratation est permise par la composition de cette matrice. En effet, elle est composée de polymères hydrophiles très hydratés qui sont responsables de la libération d’eau. À l’inverse, dans le cas des plaies dites exsudatives, autrement dit les plaies qui ont une production excessive de liquide (qu’on nomme exsudat), l’hydrophilie des composés hydrocolloïdes permet l’absorption des exsudats, ce qui limite la macération des tissus environnants. Cette absorption cesse lorsque le polymère entier est saturé d’exsudat. Ainsi, le même environnement humide est entretenu dans tous les cas. Par conséquent, la vitesse de cicatrisation des plaies est optimisée.

Effectivement, le maintien d’un environnement hydrique stable possède des rôles multiples pendant la cicatrisation. Tout d’abord, il contribue à la facilitation du débridement autolytique. Le débridement autolytique consiste en la libération d’enzymes protéolytiques responsables de la dégradation et de l’élimination du tissu mort ou endommagé ainsi que de l’élimination de débris et de microorganismes. Le tout se produit sans détruire les cellules saines. Ainsi, on peut dire vulgairement qu’il s’agit du nettoyage de la plaie. Or, ces enzymes nécessitent un environnement humide et un tissu ramolli par l’hydratation pour remplir efficacement leur fonction.

De surcroît, un milieu humide favorise la migration et la prolifération des kératinocytes et des fibroblastes, notamment grâce aux hydrogels, qui imitent partiellement la matrice extracellulaire. À ce milieu favorable, s’ajoutent les effets de l’arginine, un acide aminé qui stimule directement les fibroblastes et les kératinocytes. Cette action a lieu par la formation d’une molécule ayant plusieurs rôles majeurs dans la cicatrisation : le monoxyde d’azote. Il est issu de la réaction entre de la L-arginine et du dioxygène. Ainsi, L’arginine active la synthèse de collagène, soutient la formation du tissu de granulation et participe à la régulation des facteurs de croissance et nutriments présents au niveau de la plaie, renforçant ainsi la cicatrisation. 

Les kératinocytes et les fibroblastes sont les principales cellules responsables de la réparation cutanée. Les kératinocytes produisent la kératine, qui rend la peau imperméable et protège les tissus sous-jacents, tandis que les fibroblastes fabriquent le collagène, renforçant la structure du tissu en formation. Ensemble, ces cellules, soutenues par l’arginine et l’environnement humide, réduisent la douleur et les cicatrices, facilitent la migration des cellules sur la plaie et optimisent l’action des nutriments et facteurs de croissance nécessaires à la cicatrisation. Leur travail coordonné permet à la plaie de se refermer correctement et de retrouver progressivement une barrière cutanée saine.

Pour l’utilisation de FLAMIGEL®, il est recommandé de nettoyer et de sécher délicatement la plaie avant de l’appliquer. Sur les plaies superficielles, coupures ou brûlures du premier degré, le gel s’applique une à deux fois par jour sans frotter directement dans la plaie. En cas de coup de soleil, l’application peut être augmentée à deux à six fois par jour en fonction de la douleur et de l’étendue des lésions cutanées. Pour les plaies ouvertes superficielles, une couche plus épaisse (environ 5 mm) est placée sur la lésion, puis recouverte d’un pansement stérile non-adhésif, à changer quotidiennement. Lorsque la peau commence à cicatriser, l’épaisseur du gel appliqué peut être réduite pour éviter une macération excessive. FLAMIGEL® peut rester en place tant que sa structure gélifiée est intacte et peut être retirée simplement à l’aide d’une gaze humide sans douleur. 

Au niveau des effets secondaires, le FLAMIGEL® est généralement bien toléré. Les effets indésirables tels que les irritations cutanées locales ou les réactions allergiques sont considérées comme rares. Si une irritation ou une réaction allergique apparaît, il est conseillé d’interrompre immédiatement l’application et de consulter un professionnel de santé. Le FLAMIGEL® ne doit pas être utilisé en cas d’allergie connue aux parabènes ou à l’un de ses composants. Il est réservé à un usage externe uniquement, et il ne doit pas être appliqué sur les paupières ou dans les yeux. En cas de contact accidentel, il faut rincer abondamment à l’eau courante et consulter un médecin. Pour les plaies très exsudatives, étendues ou présentant des signes d’infection (œdème, rougeur, douleur persistante), il est recommandé de demander l’avis d’un professionnel de santé avant utilisation, car un traitement complémentaire peut être nécessaire. 

Rédigé par Kwely Jozefzoon-Caristan

Bibliographie:

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